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Yanis Varoufakis risque des poursuites pénales

concernant son plan pour la monnaie grecque.

Les éléments sont mis en place pour d'éventuelles poursuites pénales contre l'ancien ministre des finances grec, Yanis Varoufakis, suite aux révélations de son plan secret pour établir une monnaie alternative dans le cas où le pays aurait quitter la zone euro.

Le 4 Juillet 2015, un jour avant le vote national sur les exigences d'austérité des créanciers de la Grèce, il a été dit dans le Financial Times que les banques grecques se préparaient à confisquer les fonds des déposants pour remplacer la liquidité stoppée par la Banque centrale européenne.

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Cet article, paru dans le quotidien anglais "The Guardian" le 29 juillet, met en avant les actions de la droite et des oligarches grecque (qui vont bien profiter des réformes, de la privatisation), qui cherchent à décrédibiliser l'économiste et ancien ministre des finance de gauche, pour avoir bien fait son travail. C'est kafkaesque : il serait responsable de la dureté de l'Allemagne vis-à-vis de la Grèce !!  Comme quoi, il faut a tout prix empêcher des gouvernement de la gauche radicales d'être élu et de fonctionner !  La réponse de Yanis Varoufakis à ces accusation se trouvent dans son blogue ..... pour la traduction française cliquez ICI

"La question devient maintenant de savoir si Tsipras a eu raison de décider de ne pas invoquer ce plan face à l'extorsion des créanciers», écrit-il. "Je pense qu'il n'a pas pris la bonne décision, mais Dieu sait que c'était une énorme responsabilité - et nous saurons peut-être jamais qui avait raison."


Varoufakis a répondu sur son fil Twitter mercredi, avec ironie se référant aux accusations de trahison. Il a retweeté Paul Krugman «N'as tu pas entendu Paul ? Préparer un plan d'urgence vis-à-vis de la Troika non approuvé par la Troika = Haute trahison.»

Le plus ancien procureur d'Etat du pays, Efterpi Koutzamani, a ordonné au parlement grec d'examiner un éventail de plaintes déposées par des citoyens privés contre Varoufakis. Le procureur de la Cour suprême, qui a joué un rôle de premier plan dans la mis en procès du parti d'extrême droite Aube dorée, a également demandé à un magistrat de déterminer si des accusations criminelles doivent être portées contre des personnalités non politiques qui auraient piraté les comptes des contribuables pour mettre en place un système de paiement parallèle.

«Je ne voudrais pas être dans les souliers de Varoufakis," a dit Anna Asimakopoulou,  député conservateur et ministre des finances de l'opposition. "Je pense qu'il est hautement probable qu'il finissent dans une salle d'audience."

En tant que député élu, l'économiste devenu politicien, jouit de l'immunité contre les poursuites. Mais la décision du procureur ouvre la voie à ce que des accusations criminelles soient portées contre lui si le Parlement conclut qu'il existe des motifs pour établir un comité spécial du Congrès pour enquêter sur les allégations.

Des sources judiciaires ont déclaré que les accusations pourraient aller du  manquement au devoir à la supervision de la mise sur pied d'un gang criminel. Ce dernier était l'accusation principale portée contre l'Aube dorée, dont les dirigeants sont en procès.


Bruxelles rejette les allégations de Yanis Varoufakis que la Troïka contrôle le système fiscal grec .

L'équipe de cinq membres chargées d'organiser la devise alternative - décrit par Varoufakis comme une forme de liquidité parallèle - pourrait également faire face à des accusations de participation à une organisation criminelle. Le groupe de travail a été dirigé par l'économiste américain bien connu, James K Galbraith, qui a été détaché pour aider Varoufakis jusqu'à la démission du politicien ce mois.

Parmi les cinq actions en justice portées contre lui, Varoufakis a également été accusé de haute trahison, bien que les experts juridiques aient déclaré que cette accusation serait  très difficile à prouver. Sa gestion des négociations difficiles avec la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international - les institutions qui maintiennent la Grèce à flot - a été blâmée pour les mesures difficiles imposées à Athènes en échange de € 86 milliards (61 milliards £) de prêts d'urgence des créanciers internationaux.

En n'ayant pas réussi a conclure un accord "argent contre réformes" plus tôt, le pays en crise a été contraint de signer un accord demandant 12 Md € d'économies plutôt que les 8 Mds € pensés à l'origine. La fermeture des banques et l'imposition de contrôles de capitaux - mis en œuvre pendant le règne de Varoufakis - ont aboutis à au moins 3 Md € de dégâts à l'économie. Une récession prolongée est maintenant prévue pour un pays qui a connu des niveaux records de chômage et de pauvreté depuis l'éruption de la crise de la dette il y a cinq ans.

Vous allez

devoir vous

serrer la

ceinture

Ces derniers jours, même des membres supérieurs du parti de la gauche radicale Syriza du premier ministre Alexis Tsipras ont rejoint la critique, en attribuant le positionnement dur des créanciers à la gestion des pourparlers par l'homme politique.


"Avec son éloquence, sa naïveté, son zèle pour prouver ses idées plus que toute autre chose, il semble qu'il a fait du mal à la question grecque," dit  le député Syriza Alexis Mitropoulos, vice-président du parlement de 300 députés, sur Mega TV.

Varoufakis, qui s'est retiré chez lui, a ouvertement admis avoir utilisé des "méthodes non conventionnelles" pour préparer un plan d'urgence qui aurait ouvert la voie pour le retour de la drachme si la Grèce avait été contrainte de quitter la zone euro. Il a aussi avancé qu'il aurait été «négligent» si son ministère n'avait pas mis au point un plan B.

Il a dit dans un communiqué cette semaine: "Le groupe de travail a travaillé exclusivement dans le cadre de la politique du gouvernement et de ses recommandations; ses recommandations ont toujours été destinées à servir l'intérêt public, à respecter les lois du pays, et à maintenir le pays dans la zone euro."

Ce mardi, la Commission européenne a rejoint la mêlée, elle a fustigé Varoufakis pour avoir suggérer qu'il a été forcé de pirater les systèmes informatiques de son ministère parce que la «troïka» des créanciers du pays avait le contrôle exclusif de l'administration fiscale du pays. Un porte-parole de la Commission décrit les revendications comme "fausses et sans fondement".

Varoufakis, le soi-disant "marxiste erratique» a aussi des amis haut placés, dont nombreux disent qu'il a été transformé en un bouc émissaire. Écrivant dans le New York Times cette semaine, le lauréat Nobel, Paul Krugman, professeur d'économie américain, a déclaré qu'il aurait été irresponsable de Varoufakis  de ne pas avoir un plan.

Traduit de l’anglais par la Chaîne du Cœur Stéllaire. Article dans le Guardian du 29.07.15.

http://www.theguardian.com/world/2015/jul/29/yanis-varoufakis-may-face-criminal-charges-over-greek-currency-plan